11.2. Da Vinci Code

Leonardo da Vinci (1452-1519)

Michelangelo (mort à 89 ans en 1564 fille de 351) était plus jeune de 23 ans que Leonardo (mort à 67 ans en 1519 AET/PT pour rappeler API mais aussi PTAH le dieu du PAIS). Il a fort bien pu bénéficier des idées de son prédécesseur, homme génial dans tous les domaines, artistiques mais aussi techniques et scientifiques.

Jules II meurt en 1513, le nouveau pape sera Léon X (1475-1521), fils de Laurent de Médicis « le Magnifique » et de Clarisse Orsini, tous les deux seront considérés comme les plus grands mécènes parmi les papes. Léon X soutiendra particulièrement Raphaël (1483-1520) disparu trop tôt victime de la malaria à 37 ans.

Dans le cadre du « Code », da Vinci est naturellement un héros, le monde entier a bien senti qu’il y avait un mystère derrière cet homme et quelques-unes de ses œuvres qui signifiaient bien au-delà de ce qu’elles représentaient. Je me limiterai au survol de trois œuvres parmi les plus connues, mais avec une approche « codée », différente de celles que l’on rencontre habituellement, l’Homme de Vitruve, la dernière Cène, et la Joconde.

Ce que ne dit pas l’Histoire, mais que moi j’ai vu très net, c’est que les trois toiles amenées en France représentent des personnages qui ont tous un air de famille, une ressemblance étrange avec Mona Lisa. Leonardo (79/285) da (5/41) Vinci (54/972) ne portait-il pas ainsi le message du « Code », celui de l’ambiguïté, et notamment le sien (total 138 ACH /1298 MIH fille de 289 le dieu HI)? Il ne serait donc pas du tout surprenant que le modèle des visages soit, finalement, le sien (son « MOI »). Il n’a rien de divin, il le sait bien, pas plus que St Jean, Marie ou sa mère AN.NA 113.131 au poids de 28 le dieu-homme, au total de 244 fille de 49 DI et 50 EO, la mère de 1110 LAO et 1113 LN/LAC, et du premier 1549 AEDI l’envers d’IDEA… C’était une idée.

Ce que ne dit pas l’Histoire, mais que moi j’ai vu très net, c’est que Leonardo avait aussi compris que le Code était né du désir d’un nouveau langage pour un nouveau monde d’amour et de paix. Ce langage n’était, à cette époque, déjà plus digne du Vatican (Vaticanus, le dieu de l’origine et des débuts du langage, le babil des bébés, digne de Babel), et s’accordait bien avec la nouvelle langue en train de naître qu’était le françois. C’est ainsi que, par l’ordonnance (192 articles) de Villers Cotterêts, en 1539, François Ier fera du français la langue officielle du pays, une descendante directe de la langue des dieux, la langue du Code…

Ce que ne dit pas l’Histoire, mais que moi j’ai vu très net, c’est que Léonard s’est amusé à initier au Code Marguerite de Navarre, la sœur du roi, pour l’inspirer, en 1516, dans l’écriture des 72 nouvelles de son Heptaméron.

Après 1515 et la bataille de Marignan (plus de 16’000 morts en deux jours) contre les Suisses au service du duché de Milan, de l’évêque de Sion (et cardinal) Matthieu Schiner, et les troupes du pape (qui avait sa garde suisse depuis 1506), le jeune roi de France François 1er fait venir le génial Leonardo da Vinci à sa cour.  L’artiste a donc passé les trois dernières années de sa vie en France, de 1516 à 1519, où il est arrivé avec trois de ses toiles majeures : un Saint Jean Baptiste, une toile représentant La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne, et La Joconde. Son nouveau mécène et protecteur, François Ier, l’installe au manoir du Cloux (l’actuel château du Clos Lucé) où il a passé son enfance. L’artiste ingénieux travaille à de nombreux projets pour le roi, et devient même metteur en scène de spectacles. Il organise des fêtes comme celle donnée au château d’Argentan en octobre 1517 en l’honneur de la sœur du roi, Marguerite de Navarre (1492-1549, auteur de l’Heptaméron), ou celle donnée, en 1518, au château d’Amboise en l’honneur du baptême du Dauphin et du mariage de Laurent II de Médicis avec Madeleine de la Tour d’Auvergne, cousine du roi. À cette occasion, il reconstitue  la bataille de Marignan par l’assaut et la prise d’un faux château construit avec des toiles clouées sur une structure de bois, François Ier paradant à cheval au milieu de 10 000 figurants. Il est emporté par la maladie le 2 mai 1519 au château du Clos Lucé, à l’âge de 67 ans.

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